St. Rochus Kirche Bruch
Bruch
Lorsque Bruch a été déclarée paroisse indépendante en 1805, il était évident qu'il fallait construire un lieu de culte. Certes, il existait à Bruch la chapelle du château, mais celle-ci était une propriété privée. Il n'y avait pas de chapelle communale. A une époque où la construction d'églises était généralement au point mort dans toute l'Allemagne, les habitants de Bruch commencèrent la construction de leur église paroissiale en 1807. Elle fut construite par les habitants de Bruch et leurs propres biens, comme le souligne avec fierté l'inventaire du 28.10.1823. La commune choisit pour son église une colline rocheuse en contrebas du Galgenberg. Depuis, l'église Saint-Roch surplombe une grande partie du village. Il s'agit d'une simple salle dont la maçonnerie est en grande partie constituée de moellons. Deux raisons principales ont motivé l'agrandissement de 1872 à 1874. D'une part, l'église était devenue trop petite en raison de l'augmentation de la population et d'autre part, le pignon ouest de l'église était devenu vétuste. La simple salle a été agrandie pour atteindre une longueur d'environ 31,30 m et complétée par un haut clocher pointu, éloigné de la façade. L'intérieur de l'église pouvait accueillir plus de visiteurs dans la nef allongée, dans la chapelle latérale et sur la tribune. A l'endroit où l'église a été agrandie, on trouve une pierre de grès à l'extérieur du socle. On peut y lire le nom d'un des premiers potiers de grès venus du Westerwald à Bruch. Devant l'église, une autre pierre de grès porte des symboles du métier de potier. Ces pierres rappellent le métier de potier qui était alors florissant à Bruch.
Il n'est pas possible de savoir avec certitude pourquoi les Bruxellois ont choisi Saint-Roch comme patron. On peut supposer qu'à l'époque, il était "tendance" de choisir l'un des saints patrons de la peste les plus populaires. A voir dans l'église : le maître-autel datant de 1908, la chaire baroque de 1816, le confessionnal richement décoré du 18e siècle, la pietà fabriquée vers 1700, l'orgue offert par le curé Schröder, l'autel de la Vierge et les vitraux nazaréens en plein cintre.